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| Maureen Payne | |
| | Auteur | Message |
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Maureen Payne -7ème année à Gryffondor-
Nombre de messages : 66 Age : 31 Citation : : « DOH. » Humeur : : et ta soeur ? Date d'inscription : 22/03/2008
Feuille de personnage Date de Naissance, Age: O1. O4. 91. (seventeen.) Maison: GRYFFONDOR. (& c'est nous les plus forts.) RelationShip *:
| Sujet: Maureen Payne Dim 23 Mar - 14:47 | |
| I. ÉTAT CIVIL.
- Nom :
Payne.
- Prénoms :
Maureen, Absynthe. Ne demandez pas pourquoi Maureen a hérité d'un tel second prénom : personne n'en sait rien, sauf peut-être ses parents, mais la jeune femme n'a pas demandé d'explication. Quoi qu'il en soit, ce nom lui plaît énormément, autant par la sonorité que par le sens.
- Surnom :
Moe, surnom autooctroyé. Et respecté par la plupart. Mais rien d'autre que « Moe ».
- Âge :
Dix-sept ans.
- Date et Lieu de Naissance :
Le premier avril 1991 à Red Bay (Irlande).
- Année Scolaire :
Septième année.
- Sexe :
F.
- Orientation Sexuelle :
Hétéro, a priori.
- Baguette :
29.7 centimètres, en bois de chèvrefeuille, et contenant un nerf de coeur de dragon.
- Sang :
Mêlé.
II. FICHE RP.
Bleu, partout. Le ciel était si excessivement bleu, pur, sans nuage ni nuance, que c'en devenait désespérérant. La fille dans le carton aurait aimé quelque chose de plus dans son champ de vision. Elle ne demandait pas l'impossible : un oiseau égaré, un morceau de soleil... Pour casser cette céleste et écrasante béatitude, vous comprenez. Parfois, le bleu peut être très enfermant. Et puis, la fille dans le carton s'était aussi promis un truc : lorsque quelque chose viendrait perturber cette perfection dérangeante, elle sortirait de sa boîte et partirait vers de nouvelles aventures (ouais, comme les cowboys). Elle passait souvent ce genre d'accords idiots avec elle-même : ça n'avait aucun intérêt et elle ne pouvait pas s'en empêcher. Si vous voulez vraiment tout savoir, se fixer des objectifs inutiles toute seule, ça lui donnait un peu une impression rassurante : l'impression qu'elles étaient deux dans ce corps qui était le sien, deux âmes distinctes pour mener la barque et s'empêcher mutuellement de faire des conneries. Bref. Bientôt cinquante-quatre minutes et treize secondes que la fille dans le carton était dans son carton, avec sa vieille guitare et un paquet de clopes (et, pour tout vous dire, elle commençait à avoir des crampes). Au fond de sa caisse (un mètre trente-deux de hauteur, un mètre dix de largeur, et l'inscription « JESUS WAS WRONG » griffonnée sur l'une des faces), elle ne s'ennuyait pas tellement. Après tout, c'était elle qui s'était fourrée dedans : elle avait trouvé ça cool, l'idée de gratter des cordes assise dans une boîte, sur le parking désert d'un supermarché, les cheveux dans le vent sous un ciel azur. Bon, il n'y avait pas de vent, je vous l'accorde ; mais à part ça, l'image, on était en plein dedans. Seulement voilà, le ciel azur, c'est moins classe que ça en a l'air, et ça peut vite devenir très banal et très chiant. La fille dans le carton garda les yeux tournés vers le haut. Elle avait envie d'un Mister Freeze à la framboise.
« Tu m'as l'air fraîche, encore, toi. On dirait un saumon qui patauge dans son sel en faisant semblant de savoir jouer de la gratte. » « Et toi alors, Ollie, oeuf pourri ? Allez, sors-moi de cette caisse si t'es un homme. »
Olivia sourit et tendit la main à Maureen (qui ne pouvait désormais plus être désignée comme « la fille dans le carton », j'imagine que vous pigez pourquoi). Maureen, donc, agrippa le bras de son amie comme si sa vie en dépendait, et s'extirpa des profondeurs macabres de la boîte maudite (c'était la phrase qu'elle avait en tête, mais en réalité, ça veut juste dire qu'elle sortait du carton). Trente secondes plus tard, une fois que le paquet de cigarettes fut repêché et la guitare endossée, les deux filles se retrouvèrent face à face sous le soleil d'août, avec rien d'autre à se dire qu'un immense sourire aux lèvres. Un observateur extérieur aurait tout de suite pensé que, sur un plan purement physique, ces deux adolescentes étaient diamétralement opposées. Maureen, plus blonde que blonde, ressemblait à un oisillon tombé du nid, avec un tout petit visage, des jambes maigres et arquées, un corps de gosse à peine éclos. Olivia était une fille aux grands cheveux bruns, du genre baraquée et sûre d'elle, arborant des yeux étroits en amande et une bouche de pin-up. Chacune était jolie dans son genre, mais la plus atypique des deux était sans aucun doute Maureen.
« On va où ? » « Pourquoi je le saurais ? » « Parce que c'est toi qui es venue me chercher. Et comment tu m'as trouvée, d'abord ? » « Vu que tu passes tout le temps par là, j'ai écrit « JESUS WAS WRONG » sur un carton qui traînait. Je savais que ça t'inspirerait. » « Tu déconnes, là ? » « Va savoir... » « On va sur la plage, alors. »
Et elles s'éloignèrent du supermarché naze et de son parking vide, les mains dans les poches, tandis que le bitume de la route se déroulait sous leurs pieds. Ni le soleil, ni le ciel bleu (j'espère que vous aviez compris) ne manquaient à l'appel, et on était en plein mois d'août ; mais il ne risquait pas d'y avoir grand-monde dans la crique où Moe et Ollie passaient leurs étés à glandouiller. D'une part, parce que cette crique était vraiment minuscule, et d'autre part, car le climat irlandais ne peut pas vraiment être qualifié de caniculaire, même en plein milieu de l'été. A vrai dire, les deux adolescentes se foutaient un peu de la plage en elle-même : elles voulaient juste un endroit pas trop bondé, de préférence joli, où regarder défiler les heures ensemble. Cependant, elles avaient découvert la crique cinq ans auparavant : c'était un lieu désert ou presque, pas joli mais magnifique, et la vie semblait plus intense lorsqu'on s'y trouvait. C'était mieux que tout. Désormais, elles passaient le plus clair de leur temps là-bas, se baignant parfois, rigolant souvent et rêvant toujours. Elles y fumaient des Lucky Strike (parce que tout le monde fume des Marlboro), y jouaient de la guitare (Olivia était franchement la plus douée des deux), discutaient de tout et de rien et se regardaient dans le blanc des yeux. Juillet et août étaient invariablement remplis de tout ça, de journées entières sur le sable granuleux et d'insultes affectueuses les plus débiles possibles. Olivia était l'une des seules personnes au monde capables de traverser la distance que Maureen mettait systématiquement entre elle et les gens. Voilà, c'était ça : il y avait elle d'un côté, les gens de l'autre côté, et Ollie quelque part au milieu. La brune se tourna vers la blonde et lui lança un regard en coin. Elle sentait parfois la présence quasiment palpable d'un secret entre elles deux, quelque chose d'indéfinissable et qui était apparu au début de leur adolescence. Maureen baissa les yeux, honteuse. Elle se sentait étrangement peinée de savoir qu'Olivia soupçonnait quelque chose. En fait, Payne se foutait généralement des autres (aussi bien de ce qu'ils pensaient d'elle que de ce qu'ils pouvaient bien faire de leur fichue vie), mais se rendre compte qu'elle décevait sa meilleure amie de toujours, c'était pire que tout. Ces instants de silence à la fois électrique et découragé survenaient de temps à autre, quand ça leur chantait, un peu comme un courant d'air froid dans une maison innocente. Chaque fois, Moe se mordait la lèvre. Chaque fois, Ollie se tordait les mains. Et puis elles parlaient d'autre chose, pour occulter l'indicible.
« On est quel jour ? » demanda soudain Olivia. « Le vingt-sept août. »
Cinq jours avant Lowarts. Maureen avait franchement hâte de découvrir cette nouvelle école, d'autant qu'elle savait que sa soeur y occuperait un poste important - mais impossible de se remémorer lequel. Cinq jours aussi avant de dire au revoir à Ollie, qui, elle, squattait un pensionnat de l'autre côté de l'Irlande, en bonne moldue qu'elle était. Cette fille n'avait aucune notion du temps ni des dates, car, en général, elle s'en foutait pas mal ; le seul fait qu'elle ait demandé des précisions à ce sujet prouvait qu'il y avait de l'éloignement dans l'air. Payne cligna des yeux sous le soleil d'été, du sable sur ses cils clairs. Elles étaient à la crique, déjà, là où leurs pas les menaient sans qu'elles aient à réfléchir. Elles sautèrent de la petite falaise et atterrirent sur la grève sèche, en soulevant des nuages de poussière blanche. Poussière d'or, pensa Moe. Elle se dit tout à coup que, bien qu'elle ait à cacher la partie la plus... magique de sa vie, elle pouvait encore profiter de ces cinq jours de liberté. Maureen et Olivia restèrent là des heures, à parler, fumer des Lucky Strike et se regarder dans le blanc des yeux. Et puis, même bien après que le soleil se soit couché, on entendait encore, du haut de la dune, des rires étouffés et le son d'une guitare.
III. EXAMEN SCOLAIRE : BREVETS UNIVERSELS DE SORCELLERIE ELEMENTAIRE (BUSE).
- Astronomie :
E.
- Arithmancie :
A.
- Botanique :
D.
- Défense contre les Forces du Mal :
O.
- Histoire de la magie :
A.
- Métamorphose :
O.
- Magie noire, théorie :
E.
- Magie noire, pratique :
E.
- Potions :
O.
- Soins aux Créatures Magiques :
P.
- Sortilèges :
O.
Dernière édition par Maureen Payne le Jeu 27 Mar - 23:38, édité 1 fois | |
| | | Maureen Payne -7ème année à Gryffondor-
Nombre de messages : 66 Age : 31 Citation : : « DOH. » Humeur : : et ta soeur ? Date d'inscription : 22/03/2008
Feuille de personnage Date de Naissance, Age: O1. O4. 91. (seventeen.) Maison: GRYFFONDOR. (& c'est nous les plus forts.) RelationShip *:
| Sujet: Re: Maureen Payne Jeu 27 Mar - 22:18 | |
| IV. VERITASERUM.
- Prénom :
Julie.
- Âge :
150. (Ouais, j'avoue, faut enlever le 0.)
- Comment avez vous connu le forum ?
Emmanuelle P., le sale chamallow mou planqué.
- Comment trouvez vous le design du forum ?
Merveilleux. Limite aphrodisiaque xD (j'arrête ou je vais encore passer pour une cinglée dès le départ).
- Comment trouvez vous l'intrigue du forum ?
Motivante =).
- Notez votre présence sur 7 :
4/7, peu près.
- Exemple de RP :
- Spoiler:
« 'Cause he gets up in the morning, and he goes to work at nine, and he comes back home at five-thirty, gets the same train every time. 'Cause his world is built 'round punctuality, it never fails. »
Charlie rigola doucement en voyant les gueules de déterrés des gens sur le quai 9 ¾, en voyant les gueules de déterrées de ses soeurs et même en voyant sa propre gueule de déterrée dans une vitre. Elle s'adressa une grimace et continua à suivre le mouvement, ou plutôt Bonnie, qui leur frayait un passage parmi la foule jusqu'au Poudlard Express, départ dans huit secondes. C'était marrant de voir les Barrow avancer par ordre de taille, mais cela, Charlie n'en avait aucune idée, puisqu'elle ne se voyait pas marcher entre ses deux soeurs. Elles sautèrent dans le train juste au moment où celui-ci s'ébranlait pour partir, et balancèrent à leurs parents toutes les trois en même temps (comme tous les ans) les mêmes phrases que tous les ans. La locomotive rouge quitta King's Cross dans un nuage de vapeur, comme tous les ans, laissant derrière elle des tas de parents éplorés / paniqués / inquiets / hystériques (rayer la mention inutile).
La seconde des soeurs Barrow ouvrit cinq compartiments avant d'en trouver un où s'installer. C'était une vraie boîte de conserve là-dedans, des Serdaigle partout, les uns sur les autres. Un concentré de jeune cerveaux en ébullition, vite vite à Poudlard qu'on puisse apprendre des tas de trucs qui nous serviront pour les ASPIC - que du bonheur. Charlie sauta au cou d'à peu près tout le monde. C'est vrai quoi, elle avait beau faire sa maligne blasée et distante, ils lui avaient manqué. Il ne se passa que six minutes et dix-sept secondes avant que Chris Carpenter, le plus bleu et argent de tous les bleus et argent du château, interroge la nouvelle arrivante sur ses résultats aux BUSE. Avec une lassitude en partie feinte, elle lui répondit et se garda bien de lui retourner la question - comme si on ne se doutait pas qu'il n'avait eu que des O. Le voyage se passa plutôt bien ensuite, on laissa l'homme-le-plus-intelligent-des-têtes-de-Poudlard (autoproclamé) réviser dans son coin et on fit semblant de ne rien avoir à foutre des études. Alors que, bien sûr, les trois quarts de la grappe d'élèves de Serdaigle du compartiment 28 B étaient morts de trouille à l'idée d'avoir pu oublier leurs formules de Potions pendant l'été.
Voyage en calèche, même topo, avec en plus une petite pointe d'excitation dans le bas du ventre. Rien à voir comparée à l'épouvante monstre de l'entrée en première année - mais tout de même. La nuit tombait doucement sur le domaine de Poudlard, et des cous commençaient à se tendre vers l'extérieur. C'était quelque chose d'inexplicable, mais le fait d'apercevoir le château surgissant de l'obscurité le premier septembre de chaque année se révélait à la fois excitant et rassurant. Charlie songea fugitivement à Bonnie, pour qui cette fois était la dernière. Et puis l'école apparut dans le brouillard. Et puis les exclamations fusèrent.« J'y crois pas ! » « Beurk. » « Wow, puissant... » « Mais comment j'y crois paaas ! » « Rusard a enfin décidé de faire le ménage, c'est ça ? » « Horrible. » « Ah, décidément, j'y crois pas ! » On a compris, que t'y crois pas. Barrow - il n'y avait qu'une seule Barrow dans cette calèche-là - était passablement choquée. Elle se mordait la lèvre inférieure avec un peu plus d'intensité que d'habitude. Elle en avait marre des imbéciles qui paniquaient ou essayaient de gueuler plus fort que les autres. Elle ne voulait pas se l'avouer, mais c'est une partie de son univers qui s'était transformée en ruine, et cela ne la laissait pas indifférente. Alors, elle se fendit d'un :« It never fails. » Vraiment ?
- Code du Règlement :
- Spoiler:
VU PAR SRH.
Boum boum, j'ai terminé, si tout va bien >.< | |
| | | | Maureen Payne | |
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