Polie S. Travis

DON'T YOU DARE TOUCH ME.
DON'T YOU DARE JUDGE ME.

I. ÉTAT CIVIL.

Nom : Travis. Un nom célèbre dans le ministère de la magie. Quand M. Travis en faisait partie, il s'est attiré la réputation d'être un homme catégorique et très efficace au travail, qu'on jalouse et admire. Un nom lourd à porter pour une adolescente qui a appris à mépriser l'homme que tout le monde se rappelle comme d'un être extraordinaire.
Prénom(s) : Polie. Pourquoi diable ses parents l'ont-ils appelée ainsi ? Elle ne l'a appris qu'assez tard et avec un certain dégoût. La femme qu'aimait son père, une de ses multiples maîtresses, portait ce nom, et, sans lui avouer sa provenance, il l'avait soumis au jugement de sa femme qui l'avait trouvé merveilleux - ou qui n'avait pas voulu déplaire à son mari, au choix. Stéphanie. Parce que, et c'est une réalité bien triste, le meilleur ami de la mère de P - qui travaillait dans le domaine de la mode et de la musique - était mort peu avant la naissance de l'adolescente d'une overdose. Elle avait alors perdu le dernier soutien sur la planète.
Surnom(s) : Po. Comme la petite fille des Teletubbies. Voilà son surnom le plus généralisé. Pocket. Voilà comment l'appelait son frère avant 2007, à cause des Polly Pockets. Ne l'appelez jamais ainsi ou vous subirez une scène que vous n'avez pas envie d'affronter. Bella. Voilà le surnom qui traînait parmi les troupeaux de garçons. Elle l'appréciait, avant la rupture, maintenant, elle s'en fout.
Âge : 15 ans. En plein de milieu de l'adolescence - l'âge ingrat, dit-on. Pour elle, c'est une période difficile, mais cela n'a rien à avoir avec vos traités de psychologie à deux balles. Non. C'est juste le fait qu'il ne soit plus là.
Date et Lieu de Naissance : 16 avril 1993. Un an et un mois avant son frère. Pile. A Londres, comme lui.
Année Scolaire : 5e année.
Sexe : F.
Orientation Sexuelle : Hétérosexuelle. Quoique, en ce moment, elle soit en mode tu m'touches, j'te bute, ce qui n'est pas très propice aux relations amoureuses. Elle a déjà embrassé une fille, quand elle avait neuf ans, et c'était sa meilleure amie ; l'idée de le reproduire lui est passé quelques fois par la tête, mais si brièvement que rien ne laisse (encore ?) présager une bisexualité.
Baguette : Ebene. 26 centimètres. Souple. Particulièrement efficace pour les sortilèges.
Sang : Sang pur. Ah. Sauf si vous comptez cette arrière grand-mère, du côté de la mère, qui salit toute la descendance. Mais, chut, c'est un secret de famille.

PROLOGUE

Elle ne criait pas. Ses yeux, enfin ouverts sur le monde, dévisageaient l'infirmière qui la posait dans un étrange berceau adapté à son jeune âge. Sa mère n'était pas là, elle sentait dans l'ensemble de son corps, bien qu'elle ne fut capable de formuler une telle pensée, qu'il lui manquait cette présence rassurante. Où était-elle ? Avec le médecin. Tous dans une même chambre, mais comme distanciés. Personne ne regardait P, maintenant. Et un dialogue que, même sortant du ventre de sa mère, personne ne devrait avoir à entendre, commença.

M - Hannah, soyez raisonnable. Votre fille a besoin de vous. L'abandonner n'est pas la solution, vous le savez aussi bien que moi. Ne détournez pas les yeux, allez, vous l'avez toujours voulue, cette fille, et elle est là.
H - Je n'en veux plus. Il n'est pas là, vous avez vu, il est encore avec une de ses putes de luxe, à Paris ou dans le Sud. Pour arranger mon mariage, il n'y a rien de pire qu'un nouvel être dans la maison, d'autant plus une personne qui me réclame, crie, pleure, a faim, sans cesse. Quelle horreur !

Une véritable grimace apparut sur son visage. Dans le berceau, P remuait, sa main étant refermée en un poing encore si petit et si fragile qu'on pris pour celui d'une poupée. Ses paupières s'ouvraient et se fermaient, tentant de comprendre l'incompréhensible monde qui l'entourait. Des voix résonnaient dans sa tête, des voix qui parlaient de choses d'adultes.

M - Vous avez de quoi payer une nourrice, pas besoin de feindre le contraire devant moi. Nous sommes amis depuis longtemps, maintenant. Vous savez qu'il n'y a des femmes qui doivent tenter cinq, six fois, l'insémination artificielle avant de réussir ? Vous y êtes parvenue à la première fois, c'est presque un miracle ! Vous devriez vous réjouir.
H - Foutez-moi la paix. Je n'ai pas envie de sourire, et il n'y a vraiment pas de quoi. J'ai un monstre qui va vivre vingt-quatre heures sur vingt-quatre à côté de moi, mon mari n'est pas présent, mon meilleur ami est mort, et j'ai un médecin qui s'obstine à me faire la morale. Vous m'avez épuisée, je veux dormir. Sortez immédiatement.

Ils se regardèrent encore pendant quelques secondes, puis, après un dernier regard inquiet vers le berceau, il sortit. P était venue au monde, silencieuse.

CHAPTER I

H - Les enfants, allez au parc, un peu.
P - Mais, maman, tu m'as dit que nous n'avions pas le droit d'y aller seuls.

Le regard menaçant que lui lança sa mère, ajouté à l'odeur de plus en plus intense du tabac, la fit fuir. Elle prit son frère par le bras et l'emporta à une vitesse étonnante dans la rue. Ils n'avaient pas de manteau, elle avec sa jupe grise, ses collants noirs, et la chemise qu'on lui avait mise, lui, de même mais avec un pantalon. Ils étaient le stéréotype des enfants de bonne famille, dans le milieu de la haute bourgeoisie ou de l'aristocratie. Leur mère allait mal, en ce moment. Mais ça passerait, comme à chaque fois. En attendant, ils avaient le droit à un peu de liberté pour la première fois, et ils comptaient bien en profiter.

P - On a intérêt à revenir propres du parc ; sinon, elle ne nous laissera plus jamais y aller seuls.
F - Sans blague. Allez, viens, frangine, profitons du temps qu'on a : le soleil ne va pas tarder à se coucher.

Un an et un mois séparaient ces deux enfants, qui s'aimaient comme personne ne s'était encore aimé, fournissant l'un à l'autre un soutien irremplaçable et une source d'amour et d'énergie comme on n'en fait plus. Ils se jetèrent un regard de défi et se mirent à courir vers le coin de la rue, vers le parc dans lequel ils allaient généralement avec une nourrice qui se tenait droite, raide, même, et qui leur criait dessus. Cette fois, un peu de liberté soufflait dans leur vie, et ils comptaient en savourer chaque seconde. Aussi passèrent-ils la barrière aussi vite que possible, s'élançant vers le toboggan puis parlant à distance, elle sur la balançoire, et lui sur la plateforme au-dessus du toboggan. Elle le regardait distraitement, tandis que lui cherchait à atteindre, ce qui était apparemment difficile, une pomme : l'arbre était loin du muret de la plateforme et il tendait le bras le plus possible. Vint un moment où, à force de se pencher, il sentit qu'il allait tomber. Il laissa échapper un cri.

P - Non !

Et en un clin d'oeil, P se trouva derrière son frère, sur la plateforme, à temps pour le retenir. Sans savoir ce qu'il s'était passé, elle ne put que constater qu'elle avait disparu puis réapparu à un endroit différent. En sauvant sinon la vie, du moins d'une longue et ennuyeuse récupération, le petit frère qu'elle aimait tant. L'épisode les marqua fortement, mais, plutôt que d'être intrigués par l'étrangeté de ce qui venait de se passer, ils apprirent à l'apprécier à sa juste valeur, sans plus s'agiter. Savourer la vie : voilà ce qu'ils faisaient de mieux ensemble. Tant qu'ils étaient réunis.

CHAPTER II

P - Le Paradis, ça existe, d'après toi ?
F - Je ne sais vraiment pas. J'aimerais croire que oui, étant donné que ça éloignerait tellement toute peur de la mort, mais en même temps, ça me semble stupide de croire à un univers illuminé et regorgeant de merveilleux. Pas toi ?
P - Si. Mais je veux croire que, si quelqu'un que j'aime meurt, je serais apte à le retrouver une fois morte. Comme ça, si tu meurs, je peux me suicider. Et on se retrouve dans un endroit magique, rien qu'nous deux, sans parents et nourrices.

Onze et dix ans. Et voilà les dialogues qu'ils échangeaient. Chaque soir, après l'école, ils avaient une activité, parmi lesquelles équitation, club de lecture, musique et danse classique - pour P. Lire était une de leurs activités favorites, et ils le faisaient toujours côte à côte, dans la chambre de l'un ou de l'autre, sur le lit et contre le mur. Les heures passaient, et ils discutaient de temps en temps d'idées exprimées dans la page qu'ils venaient de lire, ou de l'attitude d'un personnage, et ainsi de suite. Le pire ? Ils faisaient ça avec un arrière-fond sonore de musique classique. Deux enfants vraiment particuliers. La Valse de l'Adieu, de Chopin - un compositeur qu'ils n'aimaient pas particulièrement mais que leur nourrice leur avait ardemment conseillé - résonnait dans la chambre, tandis que P mangeait la dernière part du fraisier du bout des lèvres. On était en avril. Anniversaire de la fille. Mais son frère prit mal sa dernière remarque et se leva, bondissant au-dessus du lit comme piqué.

F - Si je meurs, Polie, et je veux que tu écoutes bien cela, je t'interdis de te suicider. Tu comprends, se retrouver dans un monde de l'au-delà, ça me semble également être une bonne idée, mais tu sais très bien qu'il y a 3% de chances que cela soit possible. Les 97% qui restent sont pour la probabilité : 'Bonsoir. Votre vie est finie. Veuillez rester dans votre tombe et vous taire pour l'éternité'.
P - Arrête, tu me fais -
F - Non. Tu m'écoutes. Si je meurs, tu vis. Avec le sourire, et comme tu es d'habitude. Promets-le.

La fille, bien qu'elle fût la grande soeur, se laissait parfois dominer ainsi par son frère, le seul qui comprenait ses phobies et présageait ses envies. Elle hocha de la tête silencieusement, avant de comprendre qu'il voulait une véritable promesse. Elle leva alors la main, posa sa paume, en l'air, contre celle de son frère.

P - Je te le promets.

CHAPTER III

La vapeur. Le train en dégageait une particulièrement impressionnante. Et ce fut la première chose que P vit en débarquant sur le quai, les yeux écarquillés. Si son coeur battait la chamade, c'était pour deux raisons de natures très différentes : d'abord, il y avait bien évidemment l'excitation à l'idée d'aller enfin dans l'académie de sorcellerie la plus réputée au monde, mais d'autre part, il y avait cette angoisse à l'idée de ce qu'allait être cette première longue séparation. Elle n'allait pas voir son frère avant les vacances de Noël et cette simple idée lui donnait envie de revenir sur ses pas. Mais il était bien évident qu'ils ne pourraient pas rester enfermés chez eux jusqu'à la nuit des temps. Non. Il fallait bien une première fois à tout. Sur le quai, donc, elle était dos aux marches qui lui donneraient accès au train, et les larmes coulaient frénétiquement de ses yeux sans qu'elle pût les empêcher de rouler sur ses joues. Elle tremblait. En face d'elle, son frère, et encore derrière, la nourrice qui avait dû les accompagner. Elle était respectueuse de ce lien extraordinaire qu'ils avaient ; la preuve était qu'elle s'était reculée afin de les laisser seuls pour ces dernières minutes.

F - Polie. Tout va bien se passer. Arrête de pleurer, viens là.
P - C'est étrange. Un sourire. C'est moi la grande soeur, et pourtant, c'est toujours toi qui me console et me rassure. Tu ne trouves pas cela étonnant ?
F - Non. C'est uniquement ta vision des choses. Nous nous complétons, frangine, et c'est cela qui nous rend si unis. Si tu perds ta joie de vivre, je perds la mienne également. Efforce toi de faire ressortir les sourires et disparaitre les larmes.

Et, sous l'effet de ces mots, elle balaya les gouttes d'eau de ses joues et de son menton. Un magnifique sourire vint éclaircir son visage, d'un coup, comme le ciel se dégage des lourds nuages grâce à un seul coup de vent. Efficace. Dernières secondes.

P - Tu m'écriras ?
F - Non. Toi, d'abord. Tu auras certainement beaucoup plus de choses que moi à raconter. Après tout, c'est toi qui va expérimenter d'abord l'académie. J'en serais presque envieux.

Ils éclatèrent de rire et elle monta. Presque sans y faire attention, elle coinça la valise dans un compartiment libre avant d'y entrer elle-même. Il y avait déjà une jeune fille. Elle s'appelait Johanna et elle allait être sa meilleure amie ; mais cela, elle ne le savait pas encore. Tout ce qu'elle voyait en cet instant précis, c'était le clin d'oeil que lui faisait son frère de l'autre côté de la vitre.

CHAPTER IV

P - Mon frère ! Avez-vous vu mon frère ?

Tout le monde courait. Et elle était la seule à aller dans l'autre sens. Se faisant un difficile passage à travers la foule, elle cherchait désespérément à atteindre le château, dans lequel des combats entretenaient des destructions et des incendies multiples. Son coeur battait à 200 000 km/h. Elle voulait voir son frère. Evidemment, il ne pouvait pas être mort, mais ce qui l'inquiétait, c'était qu'il soit blessé. S'il avait été mort, elle serait morte aussi, n'est-ce pas ? Dites-moi, Seigneur, qu'il n'est pas mort. Courir. Une voix retentit.

I - Polie ! Où vas-tu ? Viens dehors, c'est trop dangereux à l'intérieur.

Une main la prit fermement. C'était un adulte, et un homme, à ce qu'elle sentait. Il était suffisamment fort pour la retenir, malgré le fait qu'elle se débattît follement. Qui était-ce donc, cette personne qui entendait braver sa liberté et l'empêcher d'aller retrouver son frère. Elle donna des coups de pieds dans le vide et finit par voir le visage du ravisseur. Un de ses majordomes. Il n'y avait que ça à constater. Un putain de majordome auquel on avait ordonné de venir la chercher. Et puis, en une seconde, elle se trouva dehors, portée par la foule, ne parvenant pas à se retourner. Black out.

M - Réveille-toi, maintenant. Tout va bien se passer.
P - Non ! Où est mon frère ? C'est son anniversaire, aujourd'hui, je ne le lui ai pas souhaité, ce matin, j'avais cours plus tard que lui, je ne l'ai pas vu, et puis ils ont attaqué, mais dites-moi, arrêtez de me toucher le poignet, lâchez-moi, je veux mon frère, donnez-moi mon frère, laissez-moi partir.

Tout cela sans reprendre son souffle, elle se débattait, mais trop faiblement pour que cela eût un quelconque effet. Elle ne comprenait qu'à demi ce qu'il se passait, et ce fut seulement lorsqu'elle vit sa mère pleurer, à côté d'elle, qu'elle saisit l'ensemble de la chose. Elle était chez elle. A Londres. Pas à Poudlard. Et elle était dans sa chambre. Il n'y avait pas son frère. Ni devant, ni derrière, ni sur les côtés. Nulle part. Elle recommença à se débattre. Ne voulant pas admettre l'évident. C'était la première fois qu'elle voyait sa mère pleurer. D'habitude, elle s'énervait. N'avait jamais pleuré devant elle. Ce devait être quelque chose de grave. Peut-être quelqu'un était blessé. Peut-être était-il blessé. Non. Le médecin était ici. Et il n'était pas là. Où était-il ? Silence.

VERITASERUM.

Prénom : Anna.
Âge : 15 ans.
Comment avez vous connu le forum ? Double compte.
Comment trouvez vous le design du forum ? Attrayant.
Comment trouvez vous l'intrigue du forum ? Parfaite.
Notez votre présence sur 7 : 7.
Exemple de RP :
Spoiler:
Code du Règlement :
Spoiler:

PREFETE.

Il ne reste plus qu'un poste vide, celui de préfète de Serdaigle. J'ai arrangé mon personnage de manière à ce qu'il puisse correspondre à cette place, étant donné qu'elle a une culture - littéraire, musicale, cinématographique - impressionnante, qu'elle aimait étudier aux côtés de son frère et qu'elle avait de belles ambitions. J'aimerais donner une tournure particulière aux évènements, en donnant à P une relation privilégiée avec un professeur, qui lui donnerait envie de se remettre au boulot. A ce moment-là, les études seraient ce qui sauverait l'adolescente de la déchéance ; elle aurait de nouveau des espoirs et une envie de vivre longtemps. Quant au poste de préfète, en soi, elle ne s'y attendait pas du tout et c'est une bonne nouvelle car cela lui permet de s'intégrer facilement. Certes, elle a son Ipod collé à ses oreilles 24/24 h, mais c'est quelque chose qui se guérit. A mon avis, entreprendre des choses pour sa maison - si c'est possible, elle pourrait également être capitaine de l'équipe de quidditch, dans le même genre de choses - l'aiderait également à sortir la tête de l'eau. Pour l'aspect plus concret de la chose, je suis quelqu'un de très présent sur le forum, sachant que j'ai un forum actif et pas douze, et que le lycée, certes, prend de la place dans ma vie, mais il en reste suffisamment pour que je fasse bouger mon imaginaire sur la toile. Mon plaidoyer is over. Buona notte.

SERDAIGLE

INTRIGUE - L'arrivée à Lowarts.

{premier post rp, obligatoire }

Réservations d'Avatars.

VERSION 1, votre avis.

Les Lieux de Lowarts.

{laissez vous porter par votre imagination}

Gestion de votre Personnage.

Le Monde du Hibou.

{pour recevoir votre courrier}

Liste des Sortilèges.

{classés par année, merci de respecter}

Si vous devez vous absenter.

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