Jules Q. Kennedy -7ème année à Serdaigle-
Nombre de messages : 59 Date d'inscription : 28/03/2008
Feuille de personnage Date de Naissance, Age: 13 Janvier 1991, 17 ans. Maison: Serdaigle. RelationShip *:
| Sujet: we used to be friend {pv} Dim 30 Mar - 22:29 | |
| « Jules. » « ... » « Jules. » « ... » « JULES. » « Hum ? »
Il y avait quelque chose de sûr chez Kennedy ; il n'était pas du matin. Trop épris de ses rêves, il ne pouvait se lever tranquillement, pas même un sonorus n'aurait put le tirer facilement de ses songes. Mark (un de ses camarades de chambre) avait mit un certain temps avant d'y parvenir, mais ça en vallait le coup d'œil. Totalement ébouriffés, les cheveux de Jules commençaient à avoir une tournure plutôt intéressante s'il souhaitait terminé sans domicile fixe (pour ne pas dire clochard, c'est péjoratif). C'est avec les yeux à moitié ouverts et cernés qu'il tentait de découvrir le visage de son interlocuteur (que dis-je ! de celui qui avait osé le réveillé alors qu'il se trouvait en plein Brixton pour seule amie sa Melody – cf sa guitare). Avec difficulté, il remarqua que les traits de Mark étaient beaucoup plus tirés que d'habitude, mais c'est sans peine qu'il se fourra une nouvelle fois dans ses couettes couleurs saphir sans lui prêter davantage d'attention.
« Non mais je rêve, je me casse. C'est ton problème si tu rates la première sortie à Pré-au-Lard. »
Le mot Pré-au-Lard avait fait un « tingg » dans sa pauvre tête d'alcoolique désabusé. Ça avait une sonorité spéciale qu'il classifierait « d'attirante. » Ce lieu était paradisiaque, chaque souvenir était pour lui les meilleurs. Avec Mateo, il avait fait les pires conneries, les pires bêtises imaginable. Comme beaucoup de courageux, la cabane hurlante ils avaient visité. Sans même prendre peur, ils l'avaient analysés jusqu'au dernier mètre carré. C'était leur antre, leur refuge. Ils ne se méfiaient pas des rumeurs sur les cris, sur les aboiements entendus. La magie était déjà pour eux quelque chose d'inexplicable, et dans le monde devait se tramer davantage de surprises. Un sourire légèrement dessiné s'annonça sur le visage de l'étudiant, il n'attendit pas pour se hisser de ses couvertures et de déposer ses pieds aux sols, lâchant un regard furtif à l'heure affichée au mur ; il n'y fit pas attention (erreur). Comme chaque matin, il marcha d'un pas nonchalant, lâchant quelques bâillements aux quatre coins du dortoir. Ses cheveux en bataille l'agressait dans la glace, mais étant un habitué, il ne se laissa pas distraire et fonça sous la douche après avoir retiré son pyjama. C'est étrange cette sensation que de ressentir l'eau dégouliner le long de son corps, il se croyait ailleurs, dans un univers qui n'était pas le sien. S'il fermait les yeux, il pouvait s'imaginer toute sorte de paysage, de merveilles inégalable, mais l'utopie se trouvait ailleurs ; avec sa Melody.
Sortant fébrilement de ce lieu tant fréquenté, à présent plus réveillé, il jeta un nouveau coup d'œil à l'horloge. Malheur ! Il était déjà deux heures. La dernière diligence partait dans exactement dix minutes ! Et bien sûr Kennedy était nu comme un ver. Il ne mêlait pas la chance à cette confrontation, son retard était habituel, et il s'imaginait déjà Mateo en train de l'attendre devant la porte. Se pinçant les lèvres, il prit ses jambes à son coup jusqu'à sa valise d'où il en sortie des jeans en pagaille ainsi que des hauts (tous personnalisés). Il enfila les premiers venus (ce qui donna un résultat plutôt bof bof), et se dirigea vers la sortie. L'idée d'avoir mis les salles communes aux sous-sols n'était pas déplaisante, il mettra surement beaucoup moins de temps pour monter que de descendre sept étage (même buzz l'éclair n'aurait pas réussit). Les jambes de nouveau à son coup, il enclencha le pouvoir du diable de tazzmani pour être en deux minutes dans le hall (et c'est une épreuve). Essouflé comme pas possible, il afficha tout de même un sourire à l'encontre de son meilleur ami qui l'attendait encore, pour s'affaler sur son épaule.
« C'est bon, j'suis là, et me dis pas que la dernière diligence est partit. » « Nan, le carrosse nous attend, et il est pas prêt d'couler mec' j'ai fais du charme aux sombrals. » « Toujours le même, allez c'est partit. »
Un petit sourire, et on était partit pour de longues marches qui cessèrent dès la vision la plus insupportable du monde. Les sombrals étaient des créatures très belle, mais lorsqu'on savait ce qu'elles symbolisaient, elles devenaient aussi noires que les abysses, on se perdait facilement dans ce regard rouge, aussi intenses que le rubis dégagé par Sakura Harada. Cette sensation le perturbait jusque dans son corps qui tremblait. Mateo le fit monter dans la diligence, et ensemble, ils parcoururent le chemin sans mot dit. A chaque fois qu'il croisait ces bestioles, il ne pouvait s'empêcher de songer à Lily.
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